Wassila Et Salim Septième Partie: A L’Hôtel Avec Des Inconnus

Wassila et Salim
7. A l’hôtel avec des inconnus
J’étais resté longtemps sans avoir de nouvelles de Wassila, ni de son mari, d’ailleurs. Je ne me posais pas trop de questions sur ce silence, sachant que la vie et ses aléas suffisaient à expliquer pratiquement tout. Le couple devait, comme tout le monde, affronter des problèmes et donc prendre le temps nécessaire pour les résoudre. Et le temps pris pour la résolution des problèmes de la vie est autant de temps perdu pour une vie sexuelle et érotique intense. Je ne me faisais pas trop de bile à leur sujet, sachant que l’amour qu’ils avaient l’un pour l’autre était suffisamment solide pour venir à bout de n’importe quel désagrément.
Et puis un jour, je reçois un mail de Wassila, m’expliquant qu’elle voulait me voir pour me raconter une histoire un peu bizarre qu’elle venait de vivre en compagnie de son mari. Elle ne savait encore comment qualifier l’histoire, en dehors qu’elle n’était pas ordinaire. Elle en avait tiré beaucoup de plaisir, mais elle en gardait encore un peu de gêne. Elle voulait me la raconter, à moi le chroniqueur et le confident, pour avant tout, se remettre les idées d’aplomb et en tirer les vraies conclusions.
Après avoir écouté l’histoire et m’être rendu compte de la forte intensité du plaisir que le couple avait pris dans cette chambre d’hôtel, je me suis dis que je pouvais me permettre de l’écrire et de la faire connaître à tous ceux qui voudront bien la lire. Voici donc, narrée par Wassila elle-même, l’histoire d’une nuit d’amour intense que l’héroïne a vécu, yeux bandés, avec des inconnus, en présence de son mari.
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Notre aventure avec le couple mixte algéro/ukrainien dura environ une année. Une année de bonheur intense pour nous quatre : Salim, Mohand, Natacha et moi. Je crois que cette période va rester dans ma mémoire comme l’une des plus belles de notre vie érotique à Salim et à moi. Notre groupe était vraiment uni et solidaire.

Quelquefois, il nous était arrivé d’intégrer, pour un temps, un bel homme (il fallait qu’il soit super bien membré !) ou une femme, belle et sensuelle, et de faire un bout de chemin ensemble. Le tout dans une harmonie totale.
Et puis, le pays étant ce qu’il est, les difficultés d’adaptation apparurent et devinrent insupportables – pour Natacha surtout, qui ne trouva pas de travail, malgré les promesses du premier secrétaire de son ambassade à Alger. Le couple mixte repartit pour la France où la vie était plus agréable et plus facile qu’à Alger. Nous nous retrouvâmes donc seuls, Salim et moi. Nous étions tristes d’avoir perdu de tels compagnons – disponibles et toujours partants pour toutes les aventures érotiques – mais pas malheureux, puisque nous nous aimions toujours autant, mon mari et moi.
Nous pouvions nous suffire à nous même pendant un temps. Le temps de rencontrer d’autres compagnons de route et de vivre avec eux d’autres aventures amoureuses marquantes. Salim, comme à son habitude, était en permanence à la recherche de sensations fortes. Ses fantasmes érotiques tournaient toujours autour de moi, son épouse, et du plaisir que je pouvais prendre avec d’autres hommes. En sa présence – de préférence – ou même en son absence, à la condition qu’il soit au courant de mes aventures extra conjugales et que je lui raconte toutes mes sensations.
Mais depuis un certain temps, j’avais l’impression qu’il préparait quelque chose d’inédit pour nous. Je ne savais pas encore quoi, mais à la manière dont il parlait de certaines choses et aux questions qui revenaient souvent dans sa bouche, je savais qu’il avait imaginé un plan et qu’il était entrain de préparer son exécution. Pendant environ une quinzaine de jours, il n’arrêtait de me questionner sur ce que j’éprouverais si je me faisais tirer par un ou plusieurs inconnus. Ce que je ressentirais si un homme que je ne connaitrais pas, dont je ne saurais rien et que je ne verrais peut-être même pas, me faisait l’amour dans une chambre d’hôtel ou dans un autre lieu plus imprécis.

Ces questions m’avaient longtemps paru bizarres. Faire l’amour avec un homme que je ne connaîtrais pas, cela m’était déjà arrivé plus d’une fois. Et Salim le savait parfaitement. Le plus souvent, j’avais pris mon pied avec ces hommes, parce que c’était mon mari qui les avait choisis. Je n’avais encore jamais baisé avec un homme qui m’aurait dragué dans la rue et emmené immédiatement quelque part pour me tirer. J’avais toujours eu besoin d’un peu de temps pour jauger l’inconnu et le transformer en amant (qui n’est donc plus inconnu). Quant à ne pas voir l’homme – ou les hommes – qui me tireraient, je ne voyais vraiment pas comment cela pouvait être possible. Même la nuit, dans une chambre obscure, il me semblait qu’on pouvait toujours distinguer quelque chose. La nuit totalement noire, n’existe pas à mon sens. Et puis quel intérêt de faire l’amour sans se voir ? J’avais horreur du noir !
Salim avait une idée derrière fixe la tête. Et visiblement elle devenait une obsession pour lui. Il n’arrêtait pas d’y penser et d’échafauder des plans pour qu’elle devienne, le plus vite possible, réalité. Je connaissais bien mon homme ! Je savais qu’il ne sera tranquille qu’une fois qu’il aura tout mis en place. J’attendais donc avec impatience le jour où il viendra m’annoncer qu’il avait organisé quelque chose pour moi et qu’il m’invitera à y aller tête baissée, comme à mon habitude. Et puis une nuit, alors que nous venions de faire l’amour, et qu’il m’avait fait atteindre les sommets du plaisir (plus que d’habitude, ce qui signifiait, qu’il pensait très fortement à une chose qui le faisait bander encore plus fort que mon corps, qu’il était entrain de posséder), il me parla comme on parle à une petite fille qu’on veut préparer à affronter un évènement important et difficile:
- Tu sais combien je t’aime et combien j’adore que tu sois heureuse !
- Mais je suis très heureuse avec toi !
- Ne m’interrompt pas ! J’adore quand tu prends du plaisir avec d’autres hommes.
Plus tu jouis, plus tes orgasmes sont forts et plus moi je suis heureux et j’ai envie de toi ! Cela tu les sais ! Jusqu’à maintenant tu as fait l’amour avec tous les hommes que je t’ai proposés et tu n’en as gardé que de merveilleux souvenirs. Tu as aussi baisé avec des hommes – et des femmes – que tu as toi-même choisis, et, souvent, tu m’as fait participer à vos ébats. Nous en avons été très heureux.
- Où veux-tu en venir ? Tu commences à me faire craindre le pire !
- Je veux que toi et moi dépassions l’étape actuelle, pour vivre quelque chose d’inédit et d’encore plus fort. Vivre le fantasme absolu de toute femme adorant le sexe et l’érotisme : devenir l’objet sexuel d’un groupe d’hommes qu’elle ne pourrait pas voir et qui lui feraient tout ce dont ils auraient envie.
- Je ne comprends pas !
- C’est simple. Je veux t’offrir à un groupe d’hommes que tu ne verras même pas pendant qu’ils te tireront et qui feront de toi ce qu’ils voudront dans une chambre d’hôtel. Peut-être que ces hommes, tu les connais et qu’eux aussi te connaissent, mais cela, toi, tu ne le sauras jamais.
- Et comment veux-tu que je ne les voie pas ? Ce sera la nuit et les lumières seront éteintes ?
- Non, tu auras les yeux bandés !
- Quoi ?????
- Tu auras les yeux bandés et tu me promettras de ne pas enlever le bandeau avant que je ne te le dise !
- Pas question !
Ce fut en effet ma réponse : un non ferme et définitif. Qu’il m’offrit à d’autres hommes, cela me convenait assez, puisque il l’avait déjà fait et que j’en avais pris énormément de plaisir. Et lui aussi ! Mais c’étaient des hommes que je voyais et qui me plaisaient. Ils ne m’auraient pas plu, j’aurais refusé. Mais pour qu’ils me plaisent, il est absolument impératif que je puisse les voir. Me faire tirer par un homme que je ne verrais pas, dont je ne saurais pas s’il est beau ou moche, s’il est grand ou petit, s’il a un beau membre ou non, s’il est normal ou infirme, ne me convenait pas du tout.

Je me demandais ce que Salim pouvait tirer comme plaisir de me regarder me faire posséder par des hommes que je ne pouvais pas voir. Ce que cela pouvait avoir de vraiment érotique et aphrodisiaque pour lui. Il savait pertinemment que moi je ne prendrais aucun plaisir, alors qu’il m’avait toujours assuré que son plaisir dépendait totalement de celui que je prenais. J’étais dans le flou le plus total. Pendant presque une semaine, nous en restâmes là. Nous campions chacun sur nos positions.
Salim, comme à son habitude ne me faisait pas la tête. Même si d’évidence, il était contrarié. Il continuait de se comporter avec moi de la même manière. Y compris en me faisant l’amour, avec la même fougue que d’habitude. Mais je sentais qu’il continuait de gamberger et qu’il cherchait les arguments massues pour me convaincre. Une nuit, il aborda une fois de plus le sujet, en le prenant cette fois-ci, sous l’angle « philosophique » :
- Je ne sais pas si tu penses à tout le plaisir qu’une femme peut prendre en ne voyant pas l’homme ou les hommes qui lui fait ou lui font l’amour. Tout ce qu’elle perd avec la vue, elle le gagne avec les autres sens ! Le toucher d’abord : sa peau, au contact avec celle de son ou ses partenaires, ressentira deux fois plus l’effet des caresses, de la chaleur, du frottement, de la pénétration, de l’humidité de sa chatte, de la viscosité du sperme et de sa propre mouille, et que sais-je encore !
- Oui mais si je ne vois pas mon partenaire, sa beauté, sa virilité, son sexe, ses yeux, sa bouche, comment veux-tu que j’aie une envie quelconque ? Et puis la vue compte pour plus de la moitié du plaisir que je prends à me faire tirer. Quand je vois un magnifique zob entrain de bander et frétiller pour moi ; quand je le regarde entrer et sortir de ma chatte; quand je vois les yeux de mon amant briller de désir, ses hanches monter et descendre au dessus des miennes; quand je peux lire sur son visage tout le plaisir qu’il prend à me tirer; son superbe sexe gicler tout son sperme sur mon corps, mon visage, mes seins, ma bouche ; quand je vois la blancheur et la viscosité du foutre qui coule de dessous ma chatte, sur mes cuisses, et qui s’étale par terre ou sur les draps du lit; tout cela participe intensifier mon plaisir et m’est aussi indispensable que la seule sensation d’être pénétrée par un magnifique zob ; et même par plusieurs.
- Si tu ne vois pas, tu peux toujours sentir et imaginer ! Et l’imagination en amour est fondamentale. Comment crois-tu que les aveugles prennent du plaisir en baisant ? Avec les autres sens et l’imagination ! Je suis sûr que tu adoreras, une fois passée l’angoisse du noir !
- Non j’ai trop peur de l’inconnu ! Et puis tu me connais, j’ai horreur de la nuit noire !
- Tu surmonteras facilement ça ! Et puis je serais tout le temps là à tes côtés ! Et crois-moi, ce sera pour toi – et pour moi aussi – une expérience inoubliable. Tous tes autres sens seront en alerte : tu te rendras compte de leur importance dans les relations sexuelles : l’ouïe est un sens fondamental en amour, auquel en général, nous n’accordons pas importance ; alors que tous les bruits que font deux corps qui se mêlent, se frottent l’un contre l’autre et se possèdent réellement aphrodisiaques, parce que l’imagination comble l’absence de la vision et rend les choses encore plus belles. L’odeur des corps, surtout quand ils sont propres, est merveilleuse et participe pour beaucoup à élever le désir ; sans parler des odeurs plus intimes du zob et de la chatte; et même de la sueur de l’homme et de la femme. Le goût - de la peau, de la salive, de la cyprine, du sperme et même de la sueur du partenaire – est lui aussi fondamental. Tu vois donc tout ce que tu gagneras, en acceptant de mettre un bandeau !
- Je ne suis pas convaincue ! J’ai peur du noir et je veux pouvoir voir mes partenaires !
Mais en disant cela, je savais qu’au fond de moi, j’avais déjà accepté de tenter l’aventure. Non pas que les arguments de Salim avaient totalement porté, mais parce que connaissant mon mari, je savais qu’il continuerait à me harceler gentiment, jusqu’à ce que je finisse par accepter. Et Salim sentit lui aussi, qu’il était sur le point de gagner. Il revint sur le sujet encore deux jours de suite, répétant inlassablement les mêmes arguments, jusqu’à ce que je finisse par dire oui. Et dès le moment où je dis ce fameux oui, les choses s’accélérèrent. Trois jours à peine après mon acceptation, mon mari m’annonça que l’aventure sera pour la nuit suivante, dans un hôtel dont le propriétaire était un ami de longue date.
La nuit suivante en effet, habillée d’une tenue de soirée super sexy (que mon mari m’avait offerte pour l’occasion) avec par-dessus, un léger manteau de printemps, nous arrivâmes devant un petit hôtel-restaurant situé sur l’immédiate côte ouest d’Alger. Nous rencontrâmes le propriétaire, un homme d’une cinquantaine d’années, grand, mince portant une fine moustache avec une grande bouche gourmande de prédateur. Il nous accueillit avec gentillesse, embrassant Salim sur les deux joues, comme un ami qu’il n’aurait pas vu depuis longtemps et me tendant la main pour une poignée franche et chaude. Je voyais qu’il me regardait avec intérêt. Mon imagination commençait à divaguer : c’est certainement l’un des hommes que me destinait Salim, me dis-je en moi-même. Il me plut tout de suite et j’espérais qu’il serait l’un des hommes que Salim me destinait pour cette nuit.
Il nous invita à rejoindre la salle de restaurant pour le diner qu’il nous avait préparé. Le restaurant était déjà plein. La seule table de libre nous était réservée. Je voyais tous les regards se tourner vers nous. Vers moi ! Je me disais que tout le monde était au courant de ce qui se tramait et qu’il y avait dans la masse des clients, deux ou trois qui étaient concernés. Qui étaient programmés pour me posséder et faire de moi leur propriété pour la nuit. J’essayais désespérément de deviner de qui il pouvait bien s’agir. Ce magnifique étalon brun, assis à la table immédiatement à droite de la nôtre, entrain de discuter avec une belle dame ? Ces deux jeunes hommes – vingt deux ans maximum – qui me dévoraient des yeux, sans vergogne? De ces trois beggars assis à la même table et qui, eux aussi, me regardaient avec des yeux brillants de concupiscence ?
Je commençais réellement à paniquer. Je voulais tout arrêter. Je regardais Salim pour le lui dire, mais au regard désolé qu’il me lança, parce qu’il avait compris mon état d’esprit, je me retins de le lui dire. Il me prit la main et y déposa un léger baiser de reconnaissance. Je mangeai sans appétit, le cœur battant la chamade et très angoissée par ce qui allait advenir, dans très peu de temps maintenant. Nous terminâmes de manger et Salim me fit son plus beau sourire, pour m’inviter à me lever. J’hésitais encore un peu, puis je me levai. J’avais les jambes flageolantes et je dus me retenir à la table, pour ne pas tituber. Salim me prit le bras et me soutint jusqu’à l’ascenseur, que nous prîmes jusqu’au cinquième étage, où se trouvait la grande chambre qui nous était réservée.
Nous pénétrâmes dans la chambre. Elle était en effet très grande avec au milieu, mais collé au mur, un immense lit, qu’on dirait spécialement fabriqué pour ce qui allait se passer. Je continuais de trembler un peu et d’avoir la gorge nouée et le cœur serré. Salim m’enlaça tendrement et m’embrassa sur la bouche. Un petit baiser plein de tendresse et de reconnaissance. Comme s’il ressentait toutes mes angoisses et mes appréhensions et qu’il me remerciait de rester uniquement pour lui faire plaisir et pour que lui, prenne son pied. Il m’ôta le léger manteau que je portais, me regarda avec des yeux remplis d’amour. Il me prit par la main pour m’emmener vers le lit, sur lequel il me fit assoir. Il m’embrassa encore, puis sans rien dire, il tira de sa poche un foulard en soie noire qu’il plia en huit, pour en faire un bandeau qui ne laissait rien passer, pas même un peu de lumière. Il le posa sur mes yeux que j’étais obligée de fermer et l’attacha fortement derrière ma tête.
J’étais vraiment aveugle. Je me remis à trembler d’angoisse. Salim me caressa le visage, m’embrassa sur les joues et me dis :
- Tu es la plus belle chose qui m’est arrivée dans ma vie ! Je t’aime tant ! Et aujourd’hui, je t’aime encore plus ! Parce que je sais ce que tu es entrain de ressentir, rien que me faire plaisir ! Ne t’en fais pas, tu verras combien tu seras heureuse d’avoir vécu ce que tu vas vivre ! Promets-moi, que quoi qu’il arrive, tu n’enlèveras pas ton bandeau ! Si tu l’enlèves, ce serait comme si rien ne se serait passé. Promets !
- Oui !
Il me fit asseoir le plus confortablement possible sur le bord du lit, me dit d’attendre ainsi quelques minutes, sans bouger. J’entendis qu’il quittait la chambre et je restai seule environ une dizaine de minutes, le cœur battant et l’esprit vaporeux. J’étais dans une position d’attente ; tous mes sens étaient aux aguets, surtout l’ouïe. J’entendais au loin les bruits de la ville et même ceux de l’hôtel. Je guettais les pas qui annonceront l’arrivée de mes prédateurs. Des hommes qui allaient faire de moi leur esclave sexuelle ! J’écoutais et je me disais qu’au bruit qu’ils feraient, je saurais combien ils étaient. J’avais tout faux ! Je n’entendis absolument rien, jusqu’au moment où la porte s’ouvrit et se referma, deux secondes plus tard. J’étais prise de panique. Je voulus crier, mais aucun son ne sortit de ma bouche. J’étais comme paralysée. Et en attente ! J’attendais presque impatiemment que quelque chose de concret se passât.
Ce furent des mains, puissantes, qui s’emparèrent subitement de mes épaules, de ma poitrine et de mes cuisses qui me tirèrent de ma position d’attente angoissée. Les mains qui me tenaient par les épaules me forcèrent à m’allonger sur le dos en travers du lit. Celles qui étaient sur ma poitrine me palpaient et caressaient les seins. Et celles qui s’étaient emparées de mes jambes me relevaient la robe, écartaient mes cuisses et m’enlevèrent brutalement la culotte. Je ne savais pas ce que je ressentais vraiment. Mais je n’avais plus peur. Dès que j’avais senti les mains sur moi, j’étais rassurée. J’étais en pays connu ! Des mains d’hommes qui me tripotaient, j’en avais connu beaucoup. La seule question que je me posais en ce moment, c’était ce que je ressentais en termes de désir et de sexe.
Les mains qui me tripotaient la poitrine étaient vraiment douces. Elles n’écrasaient pas mes seins ni ne pressaient trop fort sur eux comme l’aurait fait un rustre ou une brute. Elles me caressaient exactement comme j’avais toujours aimé être caressée à cet endroit : doucement, avec les doigts sur les tétons. Puis je sentis, au souffle chaud qu’elle dégageait, la tête de l’inconnu se rapprocher de ma poitrine et ses lèvres, douces et fermes, se poser sur mon sein droit et se promener dessus, créant en moi un formidable émoi. Les lèvres étaient si douces et si fermes ! Et le souffle si chaud ! Je m’imaginais cette tête, que j’avais envie d’attr pour la forcer à rester sur place. Je ne pus m’empêcher d’envoyer ma main pour la poser sur la nuque de l’inconnu. Je rencontrai une chevelure fournie, avec des cheveux très fins et doux, qu’involontairement je me mis à caresser. La pression des lèvres sur mon sein se fit plus forte, comme si l’inconnu avait compris ce que je voulais. Il passa même à l’autre sein pour lui appliquer le même traitement. Je commençais vraiment à ressentir du plaisir.
L’autre inconnu, celui qui s’occupait de mes cuisses, avait des gestes plus brusques. La manière brutale dont il m’arracha la culotte et m’écarta les cuisses indiquaient un homme qui bandait très fort et qui avait envie de me tirer sans préparation aucune. Je sentis une main – immense et puissante – se poser sur ma chatte nue et se mettre à la branler énergiquement. Il me faisait mal, tout en m’apportant du plaisir. Je sentis deux doigts suivre la raie d’entre mes grandes lèvres et faire deux ou trois allers-retours. Subitement, sans crier gare et sans même que je m’en aperçoive, ma chatte se mit à couler. J’entendis comme un rire que l’on tentait d’, mais qui devait indiquer le contentement de mon inconnu de voir que j’avais envie de me faire tirer.
Les deux doigts s’arrêtèrent devant l’entrée de mon vagin et, lentement, pénétrèrent à l’intérieur avec un demi-mouvement rotatif. Je retins in extremis, un cri de plaisir qui allait m’échapper. Mon inconnu ne se laissa pas tromper : il sentait bien toute la mouille que l’excitation et le désir étaient entrain de me faire produire. Il savait que je n’allais pas tarder à manifester fortement mon désir d’être baisée et mon plaisir d’appartenir à l’homme qui allait me tirer. Je me retenais encore, pour je ne sais quelle raison : c’était comme si je devais absolument résister pour montrer ma volonté de ne pas céder. C’était comme si je voulais prouver que je n’éprouvais aucun plaisir à me faire entreprendre comme cela. Que j’étais un être humain, pas une poupée à qui on pouvait faire tout ce qu’on voulait. Mais au fond de moi, j’étais déjà vaincue par le désir et le plaisir. Même si je ne voyais rien, ce que je ressentais et ce que j’imaginais étaient suffisants pour me transporter vers le pays du plaisir sexuel ; vers le bonheur !
A partir de ce moment, tout s’accéléra. D’abord, je sentis une masse se poser sur le lit à côté de ma tête et une main me prendre le menton pour m’obliger à tourner le visage vers son côté. Je ne pus résister à la forte pression de cette main et tournai le visage comme le voulait l’inconnu. Immédiatement je sentis quelque chose dont je connaissais et aimait l’odeur, un beau sexe d’homme, se poser sur mes lèvres et faire pression sur elles pour que je les ouvre. J’enlevai la main qui caressait la nuque de mon premier inconnu, pour aller à la recherche du zob qui voulait pénétrer ma bouche. En tâtonnant, j’empoignai le manche d’un immense zob que j’arrivais difficilement à saisir avec une seule main, tant il était imposant. C’est à ce moment là que je sentais combien la vue était précieuse : je voulais regarder et admirer le magnifique vit que je tenais dans ma main.
Je ne me fis pas prier pour ouvrir grandement la bouche et laisser pénétrer le monstre à l’intérieur. Je pris tout de même la précaution de ne pas le lâcher, sachant la tendance naturelle des hommes à vouloir immédiatement aller au fond de la gorge et provoquer des envies de vomir. L’homme qui était au bout du gros zob, essaya bien évidemment de pousser le gland jusque derrière la glotte. Je l’en empêchai en serrant le manche pour qu’il s’arrête à la limite de la gorge. Il fit faire des allers-retours furieux à son engin dans ma bouche. J’entendais les petits gémissements rauques que mon baiseur de bouche poussait à chaque pénétration.
Le deuxième homme, celui qui s’occupait de ma chatte faisait faire à ses deux doigts des mouvements semi-rotatifs de plus en plus profonds et de plus en plus rapides dans ma chatte. Je sentais le plaisir monter en moi et devenir incontrôlable. N’était le gros zob qui occupait ma bouche, je me serais certainement mise à gémir et à crier. Peut-être même à dire toutes les cochonneries, qui font partie de ma manière de prendre du plaisir. Et puis les doigts arrêtèrent subitement leur mouvement et se retirèrent de ma chatte, laissant en moi un vide et une déception, que je ne pouvais pas exprimer.
Mais les doigts furent vite remplacés. Par beaucoup mieux ! Un immense zob, bien dur et super doux ! Je sentis en effet mon homme se placer entre mes cuisses, me soulever les jambes avec ses deux mains puissantes pour les maintenir relevées et écartées au maximum. Et puis je ressentis très fortement le gland dur, large et chaud d’un immense sexe se poser entre mes grandes lèvres. Mon Dieu cette sensation d’attente ! J’attendais impatiemment de le sentir à l’intérieur ! De le sentir pénétrer ma chatte et la posséder ! J’attendais les coups de bassin qui allaient pousser l’engin jusqu’au fond et l’obliger à limer furieusement les parois de mon vagin. J’attendais d’être emportée au paradis par ce monstre que je ne voyais pas, mais dont je sentais la force et la puissance ! J’attendais mon maître !
Trois hommes étaient sur moi ! J’en étais sûre ! Il avait celui qui me tirait furieusement et dont j’entendais les ahanements de bûcheron ! Il y avait celui à qui je faisais, sans le voir et sans voir son engin planté dans ma gorge, une fellation d’enfer. Il essayait furieusement de me baiser par la bouche mais je lui interdisais qu’il aille trop loin, en serrant fortement son manche, dès qu’il montrait des velléités d’aller au-delà de la limite de ma gorge. Et il y avait cette bouche et ces mains qui s’occupait de ma poitrine et qui créait à cet endroit un océan de chaleur et de douceur ! Ce fut ce dernier qui quitta la place pour aller s’occuper de mon cul.
En effet, pendant que l’homme qui s’occupait de ma chatte continuait son pilonnage, une main était venue me caresser les fesses en dessous du monstre qui me tirait. Je sentis une main douce et chaude – la même douceur et la même chaleur que celle que j’avais sur la poitrine, il y avait encore quelque secondes – me palper les fesses et aller insidieusement sur la raie et, plus insidieusement encore, sur l’anneau de mon anus. Je sentis un doigt, puis deux, pénétrer dans mon cul et faire un mouvement de va-et-vient à l’intérieur, accompagnant le zob qui matraquait ma chatte. Cette sensation de double pénétration ! Cette sensation de frottement des doigts et du zob qui se croisaient ! J’en oubliais jusqu’au manche qui continuait à aller et venir dans ma bouche. Oubli, dont profita mon baiseur de bouche, pour forcer l’obstacle de ma main, qui avait relâché sa surveillance, et aller titiller ma glotte et vouloir aller au-delà. J’avais failli vomir, n’était le réflexe de ma main de serrer très fort le sexe, pour le faire sortir de la place.
Le manège à trois continua pendant un bon moment. Je ne pensais absolument plus à rien, sinon à faire durer le plaisir et le moment venu, avoir le plus puissant orgasme de toute ma vie amoureuse. Je ne croyais pas si bien dire. Comme s’ils s’étaient concertés, mes trois hommes arrêtèrent ce qu’ils étaient entrain de faire. Celui qui me tirait sortit un instant de ma chatte; comme celui à qui je faisais une fellation et celui qui était entrain de me branler l’anus. Je sentis une masse lourde s’allonger à côté de moi, en travers du lit; puis deux puissantes mains me soulever et m’obliger à me mettre à califourchon sur l’homme allongé. Je devinais que je devais m’empaler sur le gros zob qui tout à l’heure pilonnait ma chatte (ou celui d’un des deux autres hommes). Ce qui créa immédiatement en moi une ondée de plaisir.
Je voulais mettre la main pour guider le mouvement, mais je n’en eus pas le temps. Je sentis très vite le gland large, dur et doux d’un sexe se positionner entre mes grandes lèvres et le mouvement montant des hanches qui fit pénétrer le monstre jusqu’au fond de mon intimité. Je n’étais pas sûre qu’il s’agît du même zob qui m’avait possédée tantôt. Celui-là me paraissait encore plus gros et plus long.
Deux mains maintenaient mes hanches à mi-hauteur. Je connaissais cette position qui préparait une double pénétration, par deux magnifiques engins. J’avais toujours adoré la sensation de deux formidables zobs qui s’occupaient ensemble de mes deux trous. Et comme tout à l’heure, je me mis inconsciemment en position d’attente. J’attendais la sensation d’un gland, dur comme de la pierre mais très doux, qui viendrait se poser sur mon anus. J’attendais cette poussée brutale - au même moment où le zob qui s’occupait de ma chatte allait s’enfoncer de nouveau dans mon vagin - qui défoncera mon anus et ira à la rencontre de son compère dans mon autre tunnel. Et ce fut bien ce qui arriva. Mes magnifiques amants inconnus occupèrent mes deux orifices et allaient et venaient de concert dans mes deux boyaux. J’allais mourir de plaisir !
J’allais me mettre à hurler que j’étais au paradis, que j’aimerais que cela dure encore une éternité, que j’aimais mes deux hommes qui me possédaient tels des taureaux fougueux, que j’aimais cette sensation de brûlure dans mon cul et dans mon vagin. Mais je ne pus absolument rien dire. Le troisième zob, laissé en déshérence jusque là, vint s’occuper de ma bouche. Une main vint en effet me prendre par le menton pour me faire relever le visage, puis appuyer fortement sur mes joues pour m’obliger à ouvrir la bouche. Le gland d’un troisième sexe vint se placer entre mes lèvres et pousser fortement pour pénétrer à l’intérieur de ma bouche. Je ne pouvais pas attr le manche pour empêcher le zob d’aller trop loin, car mes mains étaient occupées à me maintenir en équilibre sur la poitrine de l’homme que je chevauchais. Je ne pouvais que prier le ciel, pour que l’homme qui me baisait par la bouche y aille doucement et ne cherche pas à me défoncer la gorge.
Je ne sais pas combien avait duré la séance. Au bout d’un long, un très long moment, où je connus beaucoup de plaisir - et aussi quelques alertes dues à mon amant dont le zob voulait absolument aller jusque dans mon estomac et que j’avais du mal à lui faire retirer - je sentis mes hommes sur le point de jouir. Tout comme moi d’ailleurs, qui sentais arriver l’orgasme le plus puissant et le plus complet de ma vie de baiseuse. Le premier qui éjacula fut celui qui s’occupait de ma bouche. Je le sentis soudain se crisper, pousser un long gémissement, et m’envoyer une première giclée dans la bouche. Il se retira immédiatement, mais je le sentais encore tout près de ma figure: l’odeur du zob était encore à proximité et j’entendais les clapotis que faisait une main entrain de masturber fortement un sexe, pour qu’il éjacule. Les deuxième, troisième et quatrième giclées vinrent fouetter mon visage, mon cou et le haut de ma poitrine. Je sentais la sensation de viscosité et de chaleur du sperme qui coulait sur mon visage et allait s’écouler en dessous de moi. Je supposais que c’était sur la poitrine de l’homme que je chevauchais que le foutre allait s’étaler. J’aurais aimé pouvoir vérifier en mettant une main et des doigts, mais la position dans laquelle j’étais ne me permettait pas de libérer une de mes mains.
L’homme qui m’enculait eut le deuxième orgasme. Lui, il eut un long râle de plaisir et poussa encore plus fort et plus vite son bassin pour aller encore plus loin dans mon rectum. Je sentis le sperme brulant qu’il déversa dans mon cul et qui ressortait au fur et à mesure qu’il allait et venait furieusement dans mon boyau. J’imaginais le sperme, mélangé aux sécrétions de mon cul, couler de dessous mes fesses et venir s’étaler sur le drap du lit, sur lequel nous étions. Cette image me procura une excitation encore plus intense. J’étais au bord de l’explosion. Maintenant que ma bouche était libre, je pouvais exprimer mes sensations par la voix. Non seulement je criais et gémissais très fort, mais en plus je me mis à parler – à crier plutôt – et dire des cochonneries qui ajoutaient à mon plaisir de jouir et à mon bonheur d’amante satisfaite :
- Bon ! Bon ! Zobs ! Gros zobs ! J’adore gros zobs ! zob dans mon hatchoun ! zobs dans mon cul ! Zobs ! Zob ! Hatchoun !
Mes hommes étaient restés jusque là silencieux. C’était certainement une instruction de la part de Salim. Ils avaient respecté l’instruction, sauf l’homme que je chevauchais et qui étaient entrain de pilonner furieusement mon vagin, qui ne put se retenir, en entendant les gros mots que je lâchais avec frénésie.
- Tiens chienne ! Att le gros zob de ton maître ! Sens sa force ! C’est lui ton maître ! Dis-le, chienne que c’est lui on maître ! Dis-le ! Dis que tu es une chienne ! Que tu aimes être une chienne ! Ma chienne ! Notre chienne ! Dis-le ! Je vais jouiiiiir !
- Je suis une chienne ! Une chienne ! Une chienne !
Et tous les deux nous partîmes dans un orgasme monumental. Moi en hurlant que j’étais une chienne, lui en poussant un interminable râle, qui ne finit qu’avec tout le sperme qu’il éjacula en une très longue giclée. Nous restâmes ainsi, moi dessus mon amant, pendant de très longues minutes, nécessaires à nous faire reprendre notre souffle et notre rythme cardiaque, qui s’étaient affolés. Et puis plus rien. Deux bras puissants me firent lever de dessus mon amant et me reposèrent sur le lit. Un chuchotement dans mon oreille, pour me dire merci. Et puis le silence. Un silence lourd, qui dura environ cinq minutes pendant lesquelles, l’angoisse du début me reprit jusqu’au moment où je sentis une présence à mes côtés et deux mains qui s’occupaient de dénouer le bandeau que je portais, depuis trop longtemps (je sus par la suite que la séance avait duré en tout une heure et demie).
Je mis quelques secondes à me réhabi à la lumière et à distinguer, d’abord de manière floue puis plus distinctement, Salim qui me serrait dans ses bars. Salim qui avait les larmes aux yeux – de bonheur, me dit-il – et qui répétait sans fin qu’il m’aimait. Que j’étais toute sa vie ! Que je lui donnais tant de bonheur ! Salim qui m’expliqua tout le plaisir que je lui avais donné en me regardant me faire prendre par trois hommes, sans que je sache qui ils étaient et comment, ils étaient faits. Il avait surtout aimé la fin quand je me mis à parler, à dire toutes ces choses qui m’aidaient à accroître l’intensité de mon orgasme et quand il me vit jouir comme une folle. Il me dit que pendant tout ce temps là, il s’était masturbé et avait joui à plusieurs reprises. Il me dit qu’il avait vraiment aimé me regarder passer de l’angoisse la plus profonde au bonheur total.
- Je t’aime tant !
Salim avait seulement oublié une chose. Ma curiosité. Je voulais savoir qui étaient les hommes qui avaient été mes maîtres, et dont j’avais été l’esclave, pendant une heure et demie. J’insistais vraiment. Tout en sachant qu’il n’allait pas lâcher son secret. Il m’avoua seulement qu’il avait choisi les trois hommes sur un seul critère : leur virilité. Ils avaient tous les trois de gros et grands zobs et étaient tous des baiseurs presque professionnels (Ils avaient tous plusieurs maîtresses et les satisfaisaient toutes). Je voulus bluffer pour lui tirer les vers du nez.
- J’ai parfaitement reconnu au moins l’un des hommes. A son odeur et à sa moustache !
- Qui ça ?
- Le patron de l’hôtel !
- Absolument pas ! D’ailleurs aucun des hommes qui t’ont possédée ne portait de moustache. Tu es entrain de prêcher le faux pour avoir le vrai ! Par contre je pense que le patron de l’hôtel t’a vraiment tapé dans l’œil et que tu voulais qu’il soit parmi tes trois amants ! Dis-moi que j’affabule !
- Non tu n’affabules pas ! mentis-je effrontément. J’ai pris mon pied en imaginant que l’homme qui était entrain de m’enculer, c’était toi et que j’étais à califourchon sur le patron de l’hôtel. Cela m’a beaucoup aidé à prendre du plaisir.
- Tu veux devenir la maîtresse du patron de l’hôtel ? Tu veux que je te l’emmène, pour que vous finissiez la nuit ensemble? Cela me fera vraiment plaisir de t’offrir à lui !
- Tu n’en as pas eu pour ton argent, depuis tout à l’heure ? Cela ne te suffit pas pour aujourd’hui ?
- Non si tu me dis que tu as vraiment envie de te faire tirer par mon ami Krimo ! C’est un vrai étalon ! Un homme réputé pour son endurance ! Un homme qui ne se suffit jamais d’une seule fois ! Ni même de deux ! Tu es partante ?
- Non pas pour aujourd’hui ! Une autre fois peut-être ! Maintenant je veux prendre une douche et dormir entre tes bras ! Et plus si tu veux ! Mais rien qu’avec toi !


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